LE RECIE DE MA DEPRESSION A BOUT DE SOUFFLE

Publié le par Nadina

 YAKO.JPGOn dit que se qu’on vie et se qu’on connaît sur sa propre chaire c’est le témoignage le plus parfait de n’importe quel pathologie

Et bien je passe à vous faire le récit de ma dépression

Un jour sans savoir pourquoi je me réveille avec l’estomac pincé, sans savoir pourquoi je me sens faible, sans savoir pourquoi j’ai un nœud dans la gorge et sans savoir pourquoi ce jour la je n’ai aucune envie d’aller part, car sans savoir pourquoi j’ai seulement envie de pleurer, et j’éclate en sanglot sans rien savoir, si non, que je me sens horriblement malheureuse.

Je ne dis rien à personne, je reste avec ma stupeur et ma peur, car une angoisse énorme envahissait mon incapable d’extérioriser et ce n’est que quelques semaines après la visite d’un ami qui est médecin car mon ex ne se trouvait pas trop bien, le docteur se tourne vers moi et dit ce que ton mari a,  ce n’est rien un peu de tension,   mais toi tu me préoccupes, il voyait mes yeux absents et surtout que déjà je n’arrivais plus à avaler la salive et j’avais une serviette de toilette dans laquelle je crachais ma salive, de façon discrète, mais lui m’avait vu du coin de l’oeil

Alors je lui dis comment je me sentais et que j’avais peur alors il bondit de la chaise et me dit, »alors si tu te sens si mal  pourquoi tu n’as pas demandé de l’aide ? » Je n’avais envie de rien moins d’aller le voir ni de rien dire et en plus il allait me bourrer d’anxiolytique et je ne voulais pas, mais il a fallut le faire car mon état n’avançait pas tout le contraire

La vision de la vie se tourne de couleur noir, tout est lourd extrêmement lourd, je ne pouvais plus aller au travail, mes enfants ne savaient pas quoi faire ni quoi me dire, j’avais un état de peur constant, j’avais de l’agoraphobie je ne pouvais pas sortir de chez moi ni voir le ciel si je m’approchais d’une fenêtre alors les rideaux étaient fermé

Je ne trouvais aucun moment valable pour me laver ni me doucher, je mangeais très peu et j’avais laissé d’avoir des relations matrimoniales , la seule pensée que mon mari pourrait me toucher me faisait avoir l’estomac coincé et la gorge serré et bien souvent j’éclatais en sanglot

Certains, me disait que c’était de la comédie, maman me disait que je ne sortais pas assez, ma fille aînée avait peur de moi? surtout car elle disait qu’elle ne comprenait pas pourquoi j’étais dans cet état, elle souffrait beaucoup, mes autres enfants avaient simplement, de la peine.

J'avais à l'époque un Berger Allemand, lui il ne me laissait pas, il était sans arrêt à mes côtés , sa tête appuyé sur mes genoux, ses yeux fixés sur moi, il me laichait les pieds, le seul qui ne me dérengeait pas, le seul qui me comprenait, le seul qui en réalité restait avec moi sans peur de moi, lui ilsavait que quelque chose n'allait pas, car ilne voulait même pas sortir àses promenades, il se mettait assis sur mes pieds et il était très difficile de le faire bouger, lui il savait avant tous ce que je voulais faire lui il a voulu me l'empêcher, mais personnes le comprennait personne lui prêtait attention, même pas moi, après j'ai compris pour quoi il faisait tout cela 

Jamais je n'aurai assez de mots pour dire combien mon chien à fait pour moi, jamais j'aurais assez de pensées suffisante pour le remercier de me l'avoir empêché de le faire plusieurs fois, jamais, il était tout  ce qu'un être humain peut attendre d'un autre être humain, sauf que lui c'était un CHIEN 

Et les jours passaient et un jour sans savoir pourquoi tu pleures et tu pleures, tu le vois tout noir très noir, tu écoutes ta voix qui te dis «  je n’en peux plus » «  je n’en peux plus » «  je n’en peux plus » et «  je n’en peux plus »

Les anxiolytique que je prenais il était claire que ce n’était pas les idéals  mais en effet cela m’était complètement « je m’en fou » car j’avais demandé  changer de Docteur mais tout le monde me disait que c’était moi qui devait faire l’effort MAIS COMMENT ? TOUTE SEULE JE NE POUVAIS PAS, mais ils disaient que j’avais un manque de volonté de vouloir, oui, alors j’ai fait un bilan de mon état et il était tellement sombre que la meilleur chose c’était en finir car je ne trouvais aucune raison à mon état si lamentable, j’ai commencé à énumérer mes avoirs

UN BOULOT AUQUEL JE NE POUVAIS PAS Y ALLER CAR JE N EN AVAIT PLUS ENVIE, DES ENFANTS AUXQUELS JE METTAIS LA TROUILLE, UN MARI QUI CROYAIT QUE JE JOUAIS A ME FAIRE L’IMPORTANTE ET UNE MAMAN QUI SEULEMENT PENSAIT QUE JE DEVAIS SOIGNER MON ASPECT EXTERIEUR ALORS ? J ETAIS EN TROP

Je savais ce que je faisais, oui on sait ce qu’on va faire, mais il faut avoir le courage et quand l’angoisse rentre à former partie de toi tu dois chercher ton courage et en sanglotant je suis arrivée à ma chambre en tremblant je suis arrivée à ouvrir le tiroir de mon armoire

Alors j’ai ouvert la boite et j’ai fait sortir une à une tous les petits cachets, j’ai eu le courage, de les faire sortir oui, je me suis mise à rire car je me suis souvenue de combien c’était difficile pour moi avaler une seule pilule et la ….

Je n’avais plus peur , je me sentais osé courageuse et surtout que j’allais dormir et que je n’allais plus pleurer ni emmerder ni écouter plus personne, et bien tout d’un coup je n’avais plus envie de pleurer , je ne sentais plus mon estomac serré , je ne sentais plus ma gorge avec ce nœud terrible et j’était capable d’avaler ma salive, cela me faisait sentir en paix, je flottais, j’était bien, seulement que j’ai senti dans ma gorge quelque chose qui me dérangeait énormément je sentais comme un insecte qui me piquait sur le bras mais je ne pouvais pas me gratter car mes mains étaient immobiles, je respirais à l’aise et j’avais la sensation d’écouter des voix

Tout d’un coup je commence à voir entre nuages et j’écoute des pleurs, je voie une femme que je ne sais pas qui c’était, et j’entends qu’on dit !!!Elle se réveille, elle se réveille !!!

JE CROIS QUE PERSONNE M’A JAMAIS PARDONNE

Pourquoi nous avons une dépression ? pour plusieurs motifs mais que ce n’est pas encore bien déterminé, on dit que l’âge des 40 ans oui peut-être, mais d’autres l’on à l’âge de 1 ans ou de 10ans ou de 20 ans

Il faut écouter quand quelqu’un demande de l’aide jamais penser que l’on fait semblant de rien

Tous les changement de saison surtout celle du printemps je ressens un peu le pincement de mon estomac et le petit nœud à la gorge, mais maintenant je suis forte et je sais que rien va m’arriver, que je sais ce que j’ai et surtout je ne me laisse plus allée, maintenant je ne me fais plus la courageuse et quand j’ai un problème je le dis , même je le crie, je ne garde plus rien pour moi, même que cela m’ait coûté mon mariage, car je dis ce que j’ai dans le coeur

Publié dans LE COIN POUR TOUT

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